Les Français de l’Est et du Nord quittent à leur tour villes et villages. En juin, lorsque les troupes allemandes s’approchent de Paris, l’exode atteint une ampleur inouïe. De nombreux Parisiens fuient aussi la capitale. En quelques semaines, 8 à 10 millions de réfugiés prennent la route, soit près d’un quart de la population française de l’époque.
Quatre-vingt ans après, France 24 a recueilli les témoignages de ceux qui ont vécu cet exode au début de la Seconde Guerre mondiale. Alors enfants ou adolescents, ils ont tout quitté en quelques heures. Beaucoup ne sont restés que quelques jours sur la route, avant de reprendre le chemin inverse, mais les souvenirs traumatisants ou exaltants de ce départ forcé ne les ont jamais quittés.
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