Franck Schwab ouvre la réunion en signalant l’intention d’Alain Streit, qui se met en disponibilité, d’abandonner sa tâche de trésorier. La fonction est à prendre, si quelqu’un le souhaite, sans attendre l’élection de notre prochain bureau prévue à la fin de l’année 2022.
La discussion porte ensuite sur la nouvelle épreuve du Grand Oral au baccalauréat. Xavier Catanéo rappelle qu’une épreuve du même genre existe déjà pour le brevet en classe de Troisième puisque les élèves doivent, en fin d’année, faire un exposé de 5 minutes et répondre à 10 minutes de questions devant un jury de deux professeurs sur un sujet en rapport avec leur stage en entreprise, une oeuvre d’art ou une activité faite au collège. Quand on sait que les élèves de Sciences Po ont aussi des épreuves du même ordre, on doit constater que l’instauration du Grand Oral s’inscrit dans une sorte de "plan général" qui touche l’ensemble du parcours éducatif des élèves. Mais la façon dont l’épreuve s’est déroulée nous laisse insatisfaits. Les membres présents confient à notre atelier "Second cycle" la mission de préparer une note destinée à proposer en notre nom différentes améliorations à cette épreuve. La note sera transmise à nos IPR et au responsable national de la "commission lycée" de l’APHG.
La discussion se poursuit sur la question de l’évaluation. Les membres présents sont amenés à constater que la pression sur les notes est de plus en plus forte dans les lycées, un "13" étant désormais considéré comme une "mauvaise note" par la plupart des élèves. C’est la conséquence du "diktat" de Parcoursup qui prend en compte l’ensemble des résultats de Première et de Terminale dans la détermination de l’orientation et qui fait craindre aux élèves que le moindre "faux pas", aussi minime soit-il, ne condamne leur avenir ! Pour les rassurer - car on les aime bien - et aussi - pourquoi ne pas le dire ? - pour ne pas avoir d’ennuis avec eux, leurs parents ou même l’administration, nous sommes alors conduits à surévaluer leurs résultats et à leur mettre des moyennes de plus en plus délirantes. Délirantes, en ce sens qu’elles ont de moins en moins de rapport avec la valeur réelle de leur travail et qu’elles les trompent gravement sur leur véritable niveau. La maitrise de la langue écrite, en particulier, reste très souvent catastrophique. Les membres présents considèrent que cette question de l’évaluation est un des grands enjeux de notre enseignement et qu’elle doit être absolument portée au grand jour afin d’éviter que les dérives actuelles ne s’accentuent rapidement de manière irréparable.
Le bureau aborde enfin les perspectives de la rentrée. Il se donne pour but d’être présent en nombre au FIG, Vincent Schweitzer se chargeant d’y organiser une nouvelle fois un repas pour nos adhérents. Il se donne aussi pour but d’organiser une sortie assez tôt dans l’année, juste avant ou juste après les vacances de Toussaint. Marie-Laure Lefèvre propose une sortie sur les champs de batailles de Verdun avec pour thématique "Comment organiser une sortie sur le terrain avec les élèves ?". Le propos porterait aussi bien sur une sortie à caractère historique que géographique. L’idée serait d’attirer de jeunes collègues qui souhaiteraient bénéficier de notre "expertise". Marie-Laure propose aussi d’organiser un peu plus tard dans l’année une réunion de nos adhérents à Canopé où ils pourraient échanger leurs pratiques pédagogiques dans deux groupes "Collège" et "Lycée". Franck Schwab informe qu’une Assemblée Générale des adhérents sera organisée par visioconférence après les vacances de Toussaint. Pour qu’elle attire plus de monde que la dernière fois, il faudra qu’elle s’inscrive dans la dynamique des sorties prévues et qu’elle soit annoncée plus longtemps à l’avance.
Enfin, l’année 2021-2022 sera celle du 60ème anniversaire du Concours National de la Résistance et de la Déportation. L’APHG nationale est étroitement associée à sa célébration comme nous l’a dernièrement rappelé notre Secrétaire général Marc Charbonnier. A notre niveau, il est important que nous soyons aussi présents sur ce terrain, d’autant que notre Régionale a une longue pratique des journées de formation. Vincent Schweitzer et Agnès Hoff proposent d’organiser une journée au PAF sur le thème du concours. Contact sera pris dès la rentrée avec nos IPR pour obtenir leur appui.
Last but not least, Franck Schwab informe les membres du bureau présents que notre Régionale est en contact suivi avec Etienne Thévenin qui dirige le département d’histoire de l’Université de Lorraine et qui est également un adhérent de notre Régionale. Nos collègues du Supérieur sont en effet très intéressés par les évolutions actuelles que connaît le Secondaire et ils se battent en ce moment pour que le nouveau CAPES conserve une part décente d’enseignement disciplinaire. C’est un combat qui s’inscrit pleinement dans les objectifs de notre association car, au-delà de l’école Primaire, chacun sait - "Sauf les aveugles, bien entendu", aurait dit Brassens - qu’il ne peut pas y avoir de "bon enseignement" sans des connaissances sérieuses dans les disciplines enseignées.
Pour le bureau, le président de la Régionale, Franck Schwab.
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